régénérations à contre-courant

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Les mécanismes et bases de l’échange d’ions ainsi que les principes des technologies de mise en œuvre, ont été décrits à la section échange d'ions. Ainsi il a déjà été montré :

  • pourquoi, dans les procédés à régénération co-courant, historiquement les premiers à avoir été mis en œuvre, il n’est pas possible d’épuiser systématiquement le régénérant quand il est mis en contact avec des couches d’échangeurs d’ions en état de saturation décroissante;
  • pourquoi, dans le cas d’un mode de fonctionnement UFD ou Upcore, la contamination ionique des couches inférieures, par un régénérant et/ou par l’eau de poussage du régénérant qui seraient chargé en ions à fixer, ne permet pas d’obtenir les qualités d’eau dont l’industrie a de plus en plus besoin.

La régénération à contre-courant permet d’éviter ces inconvénients majeurs améliorant qualité de l’eau traitée et rendement de régénération, donc coût opératoire ; elle consiste à faire percoler les solutions régé­nérantes en sens inverse du liquide à traiter. Elle se pratique sous forme d’un courant ascendant ou descen­dant selon le sens de percolation adopté pendant la phase de saturation.

Dans tous les cas, il faut absolument éviter :

  • la mauvaise répartition des solutions régénérantes, entraînant « renardage » et insuffisance de contact entre résine et régénérant ;
  • le bouleversement des couches, qui, par conséquence, réduit le gradient de saturation (qui est d’autant plus favorable à la régénération à contre-courant qu’il est élevé).

Il est donc impératif de maintenir le lit d’échangeur d’ions parfaitement compacté pendant toute la durée d’injection du régénérant et de son déplacement à l’eau.

Les différents procédés dits de « blocage », destinés à maîtriser l’expansion du lit de résine, se répartissent en trois catégories.

pour aller plus loin :

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