généralités – organismes aquatiques

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C’est dans l’eau que la vie a pris naissance et une grande partie des phénomènes vitaux s’y déroule encore, tant dans le milieu marin originel que dans les fleuves, rivières, lacs naturels et artificiels, étangs, et même dans les eaux souterraines, sur la glace, dans les sources hydrothermales…

Beaucoup de ces phénomènes sont utiles : ainsi l’autoépuration permet la minéralisation, notamment par voie bactérienne, de la masse de composés organiques élaborée par photosynthèse ou résultant des activi­tés humaines, assurant ainsi la régénération des nutriments minéraux élémentaires et leur retour dans les cycles vitaux (voir les eaux naturelles).

De même, le traitement et l’épuration biologique des eaux sont des applications de la « domestication » de micro-organismes aquatiques par l’homme.

Inversement, la vie dans les eaux peut être une gêne pour l’environnement aquatique, si elle est excessive (phénomènes d’eutrophisation accélérée), ou pour l’homme. Dans le milieu naturel, les micro-organismes peuvent émettre des composés difficiles à éliminer et communiquant à l’eau des goûts intenses de terre, vase ou moisi… Ils peuvent, en attaquant les parois des conduites, engendrer des phénomènes d’eaux rou­ges et turbides (ferrobactéries). Enfin, ils peuvent porter atteinte à la santé du consommateur, par leur nature même (micro-organismes pathogènes) ou par leurs métabolites (toxines d’algues).

Rappelons que l’écologie est la science qui étudie les relations réciproques entre les êtres vivants et leur milieu. À sa manière, le traiteur d’eau est un écologiste : grâce à des traitements appropriés des ERU et des ERI, il contribue à protéger les milieux naturels contre les phénomènes d’eutrophisation et de pollution (voir pollution et eutrophisation), générateurs d’une grande partie de ces nuisances.

Ce chapitre est plus spécialement consacré à la biologie des eaux douces ; après un rappel de la classifi­cation généralement adoptée pour ces organismes, il présente les principaux éléments relatifs à leur pré­sence et leur rôle, particulièrement en ce qui concerne ceux qui sont responsables de maladies hydriques ou de l’épuration des ERU, avec quelques clefs simplifiées d’identification qui ne devront pas dispenser le lecteur de se reporter à des ouvrages spécialisés pour une détermination précise.

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