toxicité, inhibition

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Le bon déroulement d’une fermentation aérobie ou anaérobie demande des conditions de milieu assez strictes. Parmi ces conditions, la température et le pH ont un rôle important. Mais il est également nécessaire que le milieu ne contienne pas de produits inhibiteurs ou toxiques susceptibles de ralentir, voire de stopper de façon irréversible l’activité bactérienne.

La plupart des métaux lourds se comporte comme des toxiques vis-à-vis de la flore bactérienne. C’est le cas plus particulièrement du cuivre, du chrome, du nickel, du zinc, du mercure et du plomb comme de cer­tains anions et substances organiques (voir substances nocives ).

De plus, toutes les bactéries n’ont pas la même sensibilité aux différents toxiques et par ex. le tableau 5 de la page 2 des cultures libres boues activées, liste certains des inhibiteurs organiques spécifiques des autotrophes nitrifiantes. À l’opposé, certaines souches sont même capables de dégrader des inhibiteurs organiques comme les cyanures ou les phénols s’ils sont suffisamment dilués et, dans la pratique, il est souvent possible d’adapter une culture bactérienne à la présence de toxi­ques ou d’inhibiteurs et de reculer ainsi leur seuil de toxicité.

En revanche, au-delà d’un certain seuil, certains métabolites peuvent eux‑mêmes inhiber l’activité bacté­rienne (ex. NH3 pour une fermentation anaérobie).

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