conclusion

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On pourrait citer encore beaucoup d’autres motifs de rénovation, par exemple : automatisation et supervision ; protection de l’environnement ; réduction du coût d’exploitation…

En général, ces opérations souvent complexes, visant à améliorer débit, qualité, sécurité de fonctionne­ment…, supposent au préalable une très bonne connaissance :

  • du site ;
  • de l’état des ouvrages et des équipements ;
  • de la qualité d’eau reçue.

Cela requiert un véritable audit de la station accompagné, si nécessaire, d’essais de traitabilité, voire d’un pilote permettant de vérifier l’effet sur l’aval de l’insertion d’un équipement/procédé nouveau… En outre, une distribution d’eau ne peut être interrompue, il faut donc concevoir un phasage des travaux qui tienne compte de cette contrainte (aucun arrêt de production d’une durée supérieure au temps de stockage des châteaux d’eau du réseau) : c’est donc à la fois dans le choix des nouveaux équipements et la conception des travaux que les responsables peuvent donner toute la mesure de leur esprit créatif et de leur savoir-faire.

Parmi les nombreuses études de cas disponibles, on peut prendre l’exemple de la station de Rivière Blan­che, en Martinique, qui a été complètement rénovée :

  • augmentation de la capacité de 1 200 à 1 500 m3·h–1 sans construction de nouveaux ouvrages ;
  • modernisation du dégrillage (grilles Johnson) ;
  • transformation des décanteurs longitudinaux à fond plat en décanteurs lamellaires, protégés en surface par des bâches amovibles, avec mise en place de robots automatisés pour l’extraction des boues ;
  • modernisation de la filtration (planchers Azurfloor à buselures ; changement du sable, des systèmes de lavage air + eau, de la régulation…) ; la forte augmentation de vitesse permise par ces travaux libère pour d’autres usages la surface occupée par une partie des anciens filtres ;
  • reminéralisation au CO2 et à l’eau de chaux (issue d’un saturateur) ;
  • automatisation complète (préparation et dosage des réactifs), fonctionnement de la station supervisée par ordinateur ;
  • alimentation électrique sécurisée par un groupe électrogène ;
  • maintien constant de la distribution pendant les travaux.

À titre d’illustration, on peut voir :

  • l’état des décanteurs statiques avant réhabilitation (photo 32) et après réhabilitation (photo 33) ;
  • l’ensemble de la station rénovée (photo 34).
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Photo 32. Station de Rivière Blanche (Martinique) avant rénovation – Débit : 28 800 m3 · j–1
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Photo 33. Station de Rivière Blanche (Martinique) après transformation des décanteurs longitudinaux à fonds plats existants
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Photo 34. Station de Rivière Blanche (Martinique) après rénovation – Débit : 36 000 m3 · j–1

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